« Les chaussures de Louis » est un court-métrage d'animation sensible et touchant, réalisé par quatre étudiants du MoPA (École du film d'animation 3D) : Kayu Leung, Marion Philippe, Théo Jamin et Jean-Géraud Blanc, sur la thématique de l’autisme. Sélectionné pas moins de 60 fois dans les festivals internationaux et couronné de récompenses, l’animation raconte l'arrivée dans sa nouvelle école de Louis, un enfant autiste de 8 ans et demi, à qui l'on demande de se présenter. Autour de ses chaussures bleues qui agissent comme point d’ancrage dans son environnement et fil conducteur du film, Il nous partage sa différente et unique perception du monde. L’objectif du film est de pousser les spectateurs à se mettre à la place de Louis afin de mieux le comprendre et sensibiliser à l’autisme, un trouble qu’il est parfois difficile de cerner.

Emy, Sam, Sofia et Tim sont de jeunes enfants autistes. Leurs familles, leurs enseignants et leurs rééducateurs, sont parfois déstabilisés face à leur comportement, leur façon de communiquer et d'apprendre. Les vidéos de ce site mettent en scène des situations de la vie quotidienne. Elles apportent des astuces et conseils pratiques pour soutenir les aidants d’enfants autistes. Elles sont accessibles gratuitement.

L'autisme touche 1 enfant sur 150, mais avec des manifestations pouvant prendre des formes très variées. Cette série a pour but de donner à voir et ressentir les expériences sensorielles des personnes atteintes d'autisme, d'évoquer leur univers particulier, afin de jeter des passerelles entre le monde de l'autisme et le monde dit normal.

" Nadja ou 3 regards, 1 voie et 13 minutes " nous invite à découvrir ce qu’est le syndrome d'Asperger, . Des personnes atteintes du syndrome témoignent et assument la charge complexe de définir leur trouble et d'en décrire les conséquences dans leur vie quotidienne. Elles nous permettent de mieux connaître et comprendre cette forme d’autisme. Elles expliquent, notamment, la contrainte que leur impose leur handicap à penser la communication avec autrui, ainsi que la relation aux autres, à partir d'une perception du monde différente.. Tour à tour essai de compréhension, essai de représentation, oreille attentive aussi, « Nadja ou 3 regards, 1 voie et 13 minutes » place le ressenti de ses protagonistes au coeur du dispositif filmique, tendant ainsi à créer plus qu’un film, un véritable objet d’art sensoriel, qui ne saurait laisser indifférent. Ce film, d’une grande sensibilité, a reçu le Prix de l'essai du 6ème Festival national du court métrage Handica-Apicil en 2013.